No -41- La Petite Ferme de Pauline 2 VD
Une difficile mission de 2 mois
Souvenons nous:
En juin, nous en étions ici...
Le terrain acheté à Jean de Dieu au tarif pour "moundjous",
c'est à dire très très au dessus du prix local,
lui a permis d'en acquérir un autre 3 fois plus grand et bien bien moins cher!...
Il a en outre bénéficié de la récupération gracieuse de l'intégralité des matériaux
ayant constitué sa petite maison: briques, tôle, bois... (assemblés en bon état
lors de sa démolition à nos frais, et dont la vente, comme nous l'ont laissé entendre
quelques langues jalouses, lui aurait rapporté un petit + appréciable...)
Aujourd'hui, nous avons réalisé un très joli complexe:
Poulailler / Jardin Potager / Maison de Gardiennage.
Un mur d'enclos / un puits accessible à tous (le 2ème du Centre Pauline)
Nous n'avons pu hélas réaliser:
L'achat du 2ème terrain, condition sine qua non à la culture d'un grand champ
et à l'implantation d'une bergerie pour chèvres: finances épuisées d'une part ...
et par ailleurs, le vendeur potentiel en ayant triplé le prix,
déjà supérieur au cours en usage dans le quartier...
"Ces moudjous sont pétés de tunes!..." pensait-il...
Comme on dit chez nous "il nous a pris pour des américains"!...
***
Arrivés à Bangui le 3 octobre au soir,
nous sommes sur le site de Pauline le 4 octobre au matin
En prélude à notre projet, les "poulets bicyclettes" ont élu domicile dans le jardin...
Maïs, épinards, salades, tomates, carottes, bongos, et arrachides ont été semés
Notre équipe d'ouvriers, sélectionnée par Jean de Dieu est déjà à pied d'oeuvre
et le chantier abandonné en juillet redémarre...
Un fort orage s'est abattu sur Gbangouma-Mala, risquant d'emporter la passerelle
de la Maison de Pauline... Je dépêche en priorité une équipe pour sa consolidation.
Puis une autre à l'édification dur mur d'enceinte.
La livraison des briques rouges cuites commence...
Sous la surveillance bienveillante de la Vice Présidente Fondatrice de Pauline FCA...
Tandis que notre expert jardinier Kévin repique les plants de salades
Sont à l'oeuvre, Isidor, Azor, Elvis, Gauthier... maçons et apprentis maçons
***
Nous retrouvons perchés dans l'arbre à pain voisin, le très silencieux petit Jordy
à qui j'apprenais à chanter "sur le pont d'Avignon"
et qui sans cesse répétait "sur le pont de vignon"
sans doute persuadé que je me trompais...
Avec une bande de copains et de copines...
assurés de profiter au mieux du spectacle offert par les travailleurs...
Ils ont tous bien grandis et se portent bien. A notre grande satisfaction
nous apprenons qu'ils vont aussi à l'école.
Pour preuve, nous en voyons tous les jours qui en reviennent...
Comme cette jolie petite écolière...
ou cet autre, accompagné de son grand frère...
***
Le village semble assoupi...
Notre voisine, l'exubérante Mauricette, que nous appelons aussi "J'ai faim"
est partie à son travail au Marché Central...
"J'ai fain" nous dit elle chaque jour avec humour...
Mais à en juger par ses formes généreuses, cela semble peu probable...
Notre autre voisine Irène, membre du collectif des femmes de Pauline, a profité
avantageusement du chantier pour improviser chez elle un "snack"
servant "makalas" et café.
L'argent rentre... à la grande satisfaction de son mari, militaire retraité.
***
Les puits du Centre Pauline alimentent constamment le quartier
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Nous avons embauché 10 ouvriers... les murs sont rapidement montés.
Il faut arracher le maïs... récolte un peu précosse!
Brigitte en rerevendique la propriété à titre personnel,
avançant cet argument qui nous interpelle,
compte tenu de notre engagement au profit de la collectivité:
"Moi seule j'ai tout fait"
Ne souhaitant pas perdre de temps en tergiversations,
nous réservant de revenir plus tard sur le pourquoi de la non participation
des autres femmes, nous honorons son offre de dédomagement
et fonçons sans plus attendre vers l'objectif de notre mission
Doter le Centre Pauline d'une nouvelle source de revenus au profit des femmes.
Nous avons convié Jérôme LAVOU, avocat et député du 7e arrondissement
à venir constater nos travaux
lors de sa visite, survient encore un orage violent...
Nous lui faisons alors remarquer que nous entretenons à nos frais la route
et le caniveau communal qui permet d'échapper aux inondations...
Il en prend acte !... 😀
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et les tôles chez ALUBA, 2 grandes sociétés de Bangui..
Le ciment chez un petit commerçant de quartier camerounais, à Ouango...
Contrairement à la tôle galvanisée, au demeurant bien moins chère,
la tôle en aluminium préserve bien de la chaleur.
Nous le constatons dans la grande maison de la femme
où il fait relativement toujours assez frais
***
Une visite inattendue de la famille de Ngaragba...
Lydie-Solange... accompagnée de son nouveau compagnon.
C'est génial... nous dira celui ci... Ça devrait bien marcher!...
Elle est dit-elle journaliste à Radio Bangui et nous promet de revenir avec une équipe en reportage sur le Centre Pauline...
(Nous l’attendons toujours...) 😆
***
Outre la pause repas que nous finançons tous les jours...
(ici dans le restau-bar de l'Agora Maison de la Femme...)
détachant l'un d'eux pour les courses et la cuisine,
nos ouvriers font beaucoup de petites pauses casse-croute...
les vendeuses ambulantes ne s'y trompent pas!...
Nous en profiterons nous aussi pour manger quelques bananes.
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Virginie Bakpa
co-administratrice vient de temps en temps admirer les avancées.
Par ses fonctions de Conseillère d'Education au Lycée des Rapides tout proche,
nous la sollicitons pour mettre en place un programme d'alphabétisation
***
Les appentis artisanaux
Pierre le mari de Brigitte se décide enfin à installer sa machine à coudre dans les ateliers...
Bien que certains de ses clients de Ngaragba viennent déjà ici, je fais le choix
afin de l'aider, de lui passer quelques commandes personnelles.
Honoré, le vanier formateur que nous a recommandé Kévin,
s'installe à son tour dans les ateliers avec quelques uns de ses apprentis...
Nous espérons une fois les travaux terminés,
nous consacrer enfin au développement de ces appentis artisanaux.
Les réunions de femmes
Nous commençons à provoquer des réunions,
et très honnêtement nous constatons que les femmes ne sont pas
aussi nombreuses que çà...
le doute nous envahit, quant à la qualité d'accueil des mamans en notre absence...
Au cours de 2 de ces réunions, des questions récurrentes
de répartition des profits reviennent sur la table...
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Virginie Bakpa réclame des casques chauffants
en prévision de l'ouverture d'un salon de coiffure...
J'ai du mal à contenir mon hilarité... « Wao... il fait bien assez chaud comme ça!...
nous nous contenterons pour l'instant de nos fauteuils pour permettre de
confectionner plus confortablement les tresses... kété kété, ndéké sala da ti lo. »
Tante Mimi pressentie pour prendre en main le Restau-Bar... avancera:
"Président, il nous faut un congélateur..."
La mariée serait - elle trop belle?...
Mais pourquoi pas un petit caprice après tout...
elles n'attendaient sans doute pas de nous tant d'investissement!...
***
Nous les convions à visiter les nouvelles installations qu'elles avaient sollicitées...
les enjoignant à les exploiter au plus tôt.
Le jardin séduit par son aspect "clos charmant"
l'espace élevage pouvant contenir 1 millier de poulets les emballe!
Brigitte fait la récolte des premiers radis que nous avons semés dès notre arrivée
(croquants et très piquants... semis ramenés de France)
Les enfants en profitent pour se faire tirer le portrait (nous sommes réputés pour les distributions gratuites à chaque retour)
Le chantier touche à sa fin... Jean de Dieu qui en a été le chef, prend la pause
avec son épouse Sandrine (maman de 3 enfants et membre du collectif des femmes)
et s'en retourne au travail des finitions...
Je donne un coup de main à Isidor
pour terminer rapidement le local aux "poulets bicyclettes mbororos"
réputées capables de faire 10 poussins et plus...
Le lendemain nous en achetons au marché central...
***
Nous allons te soutenir!
Abdul WAHAB
Un important nouvel AMI de PAULINE...
Un coursier de l'ambassade de France
nous apporte une invitation du nouvel ambassadeur...
nous sommes reçus à la Résidence de France où nous faisons la connaissance
du nouveau DG de TOTAL Centrafrique
monsieur Abdul WAHAB
Rencontre chaleureuse!... Je lui parle de Pauline FCA...
(et lui rappelle le soutien de son prédécesseur)
Nous sommes financièrement à court... je le lui dit.
***
Quelques jours plus tard, son collaborateur, notre ami Sylvain Wabangué
nous prévient de sa visite au Centre Pauline
Saliou Gaye de Planet Finance, Marie-Noëlle, Abdul Wahab, Sylvain Wabangué
« Georges, nous sommes en fin d'année, le budget est plié...
mais en raclant les fonds de tiroirs, nous allons tout de même pouvoir
t'apporter dans l'immédiat un petit soutien pour cette belle entreprise...
Par contre présente moi un dossier solide, santé, éducation,
en direction des femmes et des enfants pour 2013...
Je puis t'assurer que je répondrai présent! »
il nous en dira même le montant, mais chut...
courtoisie, délicatesse ou discrétion oblige!...
nous pouvons néanmoins affirmer que le petit soutien immédiat
nous a tout de même tiré une belle épine du pied...
De G à D: Abdul Wahab, Sylvain Wabangué, Marie-Noëlle, Saliou Gaye (de Planet Finance)
Dans la grande salle de la Maison de la Femme où trônent désormais les photos de Pauline, A.W. me dira: « Ta maman était très jolie. »
Le dimanche suivant, AW nous fait la gentillesse de nous inviter à déguster un poulet grillé, spécialité de Bangui Plage, en compagnie de son épouse et de ses 5 enfants.
***
Il m'abreuvera de questions sur mon parcours, comment, pourquoi...
j'ai tant tardé à revenir à la source maternelle?...
Difficile d'expliciter en quelques minutes cette longue trajectoire chaotique,
parfois épineuse, mêlée de retenues, de non dits, d'un sentiment de grande solitude
au milieu d'une très grande famille, qui vous accapare pour elle seule...
Annihilant votre deuxième moi...
jusqu'à ce que viennent s'y ajouter vos propres responsabilités familiales pour en finir...
Envahissantes celles là aussi!...
Et puis 1976 première tentative: retour à Bangui...
Je tente un soutien à maman Pauline (l'invitant à me rejoindre en France)
par l'intermédiaire de
"tante Ruth" Mme Ruth Rolland Ministre de la condition féminine sous Bokassa...
et d'un prêtre de la mission St Paul...
La famille africaine monte aux créneaux, (jalousie sans doute) elle en est empêchée!...
J'ai des responsabilités familiales en France, je lâche prise...
Quand enfin en 2002 je reviens à Bangui
la croyant encore là... mais je ne puis la voir... Elle est à Kinshasa me dira -t- on...
Je fais restaurer à mes frais la petite maison de Ngaragba
qu'elle est sensée habiter à son retour...
A peine rentré en France on me dira « elle est de retour mais très malade,
il faut envoyer de l'argent pour la soigner... »
J'en envoye!...
Une semaine plus tard on me dira:
« elle est morte, envoye de l'argent pour la place mortuaire. »
je ne sais que signifie place mortuaire...
Le vase déborde... je leur en veux... j'en veux à la terre entière...
je deviens un sac de larmes... et je culpabilise.
***
Penses tu que je pouvais te dire tout ça à la lumière carressante du bord
de ce fleuve qui me fait chavirer d'émotion? ...
En cette joyeuse journée dominicale où tes enfants couraient et riaient?...
***
Non mon cher Abdul, je n'ai su te fournir une de ces réponses de technocrate
aux-quelles tu es sans doute rompu ...
Mais peut être as tu compris que je la cherchais
dans « Pauline » encore et toujours...
Puis il consent à ma demande, à emmener épouse et enfants découvrir le Centre Pauline
4 filles et enfin la venue du garçon... venue tant espérée... On ne s'y trompe pas!
nous nous sommes revus sur le vol retour Abdul en partance pour le Brésil m'a dit:
« Vous en avez beaucoup fait, reposez vous un moment,
et laissez maintenant aux femmes,
le soin de faire leurs preuves en investissement personnel. »
Grand merci à toi pour ton soutien et surtout...
pour cette gentillesse,
que nous ne rencontrions plus depuis longtemps
Singila mingi, KOTA ITA TI PAULINE.
***
À Bangui Plage, nous apprenons que la course de pirogues à l'occasion de la fête nationale a été endeuillée par un terrible accident. Tristesse!...
Je me souviens de celles à l'époque dominées par l'écurie de mon grand père Kadamé... et mes yeux s'embuent...
***
Nous avons trouvé un appartement à louer au quartier St Paul
(chez Sylvie Adama-Kolingba)
Pratique pour se rendre tous les matins à pied au Centre Pauline
mais à l'écart de la grand' route et trop loin du centre ville.
(Coupures récurrentes d'électricité et d'eau... climatisation défectueuse...
on crêve de chaud... et le soir venu, on s'ennuie ferme!...
seule distraction, si tant est que cela en soit une:
les chants guitarres et tam-tam
des nombreuses églises apostholiques qui sévissent toutes les nuits...)
***
Nous dépenserons une fortune en taxi course!...
Tous les matins nous empruntons l'allée des manguiers pour nous rendre au Centre Pauline
immancablement André, l'ancien grand cathéchiste du temps de la colonisation
est assis devant sa porte... soit avec un livre ou comme ici, avec ses petits enfants.
(nous avons pris le temps de l'écouter et il nous a raconté son voyage à Rome)
Les enfants maintenant nous connaissent
et crient à notre passage "papa yoryé... bonbons..."
Nous l'avons vu chaque matin fabriquer des guitares...
jamais il n'a consentit à nous en vendre une!
"ce sont des commandes" nous disait il...
Non loin là,
nous retrouvons une vieille connaissance, notre spécialiste en récolte de vin de palme... qui nous crie matin et soir à notre passage:
« balla mo mingi mingi, monsieur Georges »
***
Le jour de paye est arrivé!...
nos ouvriers ne cachent pas leur joie...
Sauf peut être Wilfried qui, à l'annonce faite de notre intention de n'en garder
plus que 2 ou 3 pour les finitions, ayant de réelles dispositions en maçonnerie
(pour cause de finances épuisées) affiche ostenciblement une mauvaise humeur...
(Fils aîné de Brigitte, il est mon neveu)
je le convoque en présence de ses parents et lui fait remarquer que
bien qu'il ne disposa pas de réelles compétences en travaux du bâtiment
et malgré le fait qu'il ne fût pas engagé par Jean de Dieu le chef de chantier,
(il est handicapé d'une jambe...) j'ai commis une dérogation en sa faveur
pour des raisons sentimentales, afin de venir indirectement en aide à ses parents.
Confrontation difficile qui plombe le climat.
En sa qualité de parent du patron, il se croiait sans doute en droit
de bénéficier de privilèges, compétences ou pas!
N'ayant pas été bercé dans la culture africaine, et bien qu'ayant été vaguement
informé de ces difficultés endémiques, je réalise un peu tard les failles de ma
bonne volonté.
Imperceptiblement nous commençons à ressentir une gêne...
on nous laisse entendre en catimini que Brigitte se comporterait
« comme si elle souhaitait s'en retourner à Ngaragba... et n'osait nous l’avouer »
En langage décodé: elle veut s'en aller!
Chaque jour Brigitte se fait belle pour aller à l'église
nous la taquinons: "il doit y avoir là bas un curé très migon..." rires...
"Grand frère, je suis fatiguée..." ou "Marie-Noëlle je suis malade"
Nous lui donnons quelques cachets...
ou l'invitons à partager notre table à Bangui Plage...
Rien n'y fait, elle affiche en permanence une mauvaise humeur...
***
L'électricité étant soudainement devenue défectueuse,
je convoque les agents de l'ENERCA
Ils viennent et me font découvrir les causes du dysfonctionnement:
"C'est comme si on avait trafiqué le compteur" me diront ils...
Puis en clair: "Certainement qu'en votre absence il a été pratiqué un branchement
froduleux qui a dangereusement déréglé l'alimentation. Nous y avons remedié,
mais notre déplacement vous sera facturé sous forme d'une amende."
(Nous avons été reçus par madame Elysabeth Kofio DG de l'ENERCA.
Son cheval de bataille: les branchements illicites sauvages,
cause de pluseurs morts annuelles par électrocution.)
*** Le pot aux roses est découvert
N'y tenant plus, de provocations en prétextes futiles... de son propre chef
Brigitte s'en est retournée à Ngaragba...
No comment!...
Faute de finances suffisantes, nous ne passons commande que de 300 poussins
auprès d'une entreprise camerounaise sise avenue Boganda.(NJS Elevage)
Ce sera un bon début!... Jeanine en est bien consciente et brandit fièrement la facture payée qui lui en garanti la livraison le 28 décembre prochain.
Nous espérons trouver en France auprès de nos "AMIS de PAULINE"
les subsides manquants pour financer l'achat des abreuvoirs, médicaments
et les 500 kgs de nourriture que devront consommer ces petites bêtes.
Alors mesdames... Satisfaites?...
Encore une belle réalisation que nous vous confions...
A vous maintenant d'en tirer la substantifique moëlle...
Au travail !...
Londo, na Sala!...
5 mois pleins cette année sur le chantier de Pauline...
Alors, comme nous l'ont conseillé notre ami Abdul Wahad, et bien d'autres...
Nous allons nous reposer un peu!...
***
Epuisés, nous déménageons au centre ville, et élisons domicile
chez notre vieil ami Fréddy au "Relais des Chasses"
Tatiana nous accueille avec une bonne humeur constante...
Nous y ferons la connaissance de Paul Manchec,
(intervenant auprès de l'ambassade des USA)
qui souscrira spontanément aux "AMIS de PAULINE" : Merci à toi Polo...
Nous y retrouvons le colonel Patrick Marconnet, maintenant Directeur Gérant
d'une société de gardiennage, qui accepte de mettre en place
une surveillance constante du Centre Pauline,
dans l'attente de l'installation à demeure d'une nouvelle famille.
Nous voilà tranquilisés quant à la sécurité du Centre.
(ici en photo lors d'une visite officielle de l'ambassadeur J.P VIDON au Centre Pauline)
***
La clim de notre nouvelle habitation, un bungalow exigu mais confortable, fonctionne...
et nous dormons, dormons, dormons!...
Les ouvriers ont fait cette photo à notre insu, puis se sont réunis
pour faire ensembles la fête dans un bar de Ouango...
Les finitions se font avec Azor, Benoît, notre ancien gardien
maintenant militaire dans la brigade fluviale (en permission) et un "artiste graphiste"
sous l'oeil de Mathurin, le vigile de la POWER'S SECURITE
que nous a détaché notre ami Patrick Marconnet.
En fin d'une réunion, nous convions nos mamans à découvrir le petit local
"Magasin de quartier" que nous avons érigé en hâte pour leur permettre
de développer un commerce de proximité
Puis elles prennent une dernière fois la pose devant la "Petite Ferme de Pauline"
***
La veille de notre départ
nous sommes invités par notre ami de longue date,
Richard Borong « Ami de Pauline »
et sa compagne Olga (absente sur les photos) Nous y rencontrons sa cousine
Edith, maire de Berbérati (ici en pleine cueillette de radis)
Subjuguée par nos réalisations, elle nous proposera d'étudier
l'implantation d'un Centre Pauline axé sur une pisciculture
de crevettes d'eau douce, dans sa commune.
Nous serons le lendemain sur le même vol en direction de Paris...
Lui, via Lille où il réside et y retrouvera ses enfants...
Nous vers Périgueux où notre tribu, enfants et petits enfants
nous attendent avec impatience pour fêter Noël...
et recevoir les "Tados" que le Père Noël mettra au pied du "Tapin"
(Notre petit fils Pâris a encore du mal à prononcer certaines lettres dont les S...)
***
Pour cette mission
Nous avons été financièrement soutenus par
Le *FONDS DE DOTATION BIEN NOURRIR L'HOMME*
du Groupe *SOPARIND-BONGRAIN*
Le *CONSEIL GENERAL de la Dordogne*
Les *AMIS de PAULINE*
***
Malgré les nombreuses difficultés rencontrées,
point d'angélisme, il faut parfois s’accrocher!...
il y a les imbéciles empêcheurs d'avancer, les envieux, les "kota bé" (jaloux)
nous nous sommes engagés comme toujours avec conviction
au service de Femmes africaines
et qu'il soit bien entendu, sans aucune contre partie financière,
car nous en avons hélas rencontré qui le croient...
Mais simplement par ce que
ma maman Pauline le vaut bien!
Singila mingi mingi na ala kué
Merci beaucoup beaucoup à vous tous
Nous vous disons avec optimisme à bientôt
Avec le petit "Bonheur" et ses frères (Le bizness marcherait il?)
Bon Noël à vous mes p'tits gars et bonne année.
Bien venue à Yves LARUE (Banguissois de coeur)
un nouvel AMI DE PAULINE
Nous te disons MERCI